Bilan Prévention des Maladies de Civilisation
Souffrez-vous ? ou avez-vous dans votre famille des cas de
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Fatigue chronique
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Allergies, infections récidivantes
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Oculaire (dégénérescence maculaire, cataracte, œil sec)
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Cérébrales (Alzheimer, AVC)
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Vasculaire (infarctus du myocarde, syndrome de Raynaud, stase veineuse, phlébite, artérite)
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Articulaire (arthrose)
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Métabolique (surpoids, obésité, diabète non insulino-dépendant).
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Cancer.
> Vous risquez alors de développer une maladie de civilisation
Les maladies de civilisation sont définies comme des maladies liées à la façon dont les gens vivent leur vie. Ces maladies sont les conséquences de la dégradation de notre environnement ou encore de nos modes de vies.
Les cellules qui constituent notre corps humain sont constamment agressées par des radicaux libres et lorsque notre corps n’a plus la possibilité de se défendre alors la pathologie débute.
Ces agressions peuvent provenir de l’extérieur (tabagisme, ingestion excessive d’alcool, ingestion d’huiles oxydées (friture), la chaleur, les UV du soleil, les pesticides et divers polluants) mais aussi des agressions produites par nos propres cellules (respiration cellulaire, réactions immunitaires, inflammation, détoxification hépatique).
Les radicaux libres sont très réactifs (ou instable) c’est-à-dire qu’ils vont (s’ils ne sont pas neutralisés) entrainer des conséquences néfastes pour la santé :
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Dans la cellule (Dénaturation des protéines, oxydation des lipides membranaires et circulants, et altération de l’ADN (Mauvais fonctionnement enzymatique, hormonal, cancer).
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Dans la matrice extracellulaire et notamment le tissus conjonctif (Agression des ligaments, cartilage, artères).
Le stress oxydant ou oxydatif est une agression des cellules par un excès de radicaux libres. Il s'installe lorsque l'on a une surproduction de radicaux libres et/ou une insuffisance de leur neutralisation.
Pour lutter contre les radicaux libres le corps produits ses propres défenses ou les puise dans notre alimentation : ce sont les anti-oxydants.
Un stress oxydant prolongé est un état qui ne constitue pas encore une maladie avérée mais traduit une rupture entre un état de santé et un état intermédiaire (vieillissement prématuré, pré-maladie).
En cas de maladie, la prise en charge du stress oxydant permettra un retour plus rapide vers la guérison.
Quels sont les marqueurs d'une maladie de civilisation ?
CRP ultrasensible : est le marqueur d’une inflammation chronique invisible (bas grade) ou d’une inflammation localisée importante (haut grade). La production de quantités excessives de composés pro-inflammatoires favorisent le développement du cancer et/ou sa progression en causant des dommages de l'ADN, en inhibant la mort de la cellule infectée et en stimulant la migration et l'invasion cellulaire.
Glutathion et Thiorédoxine : permettent de réguler les défenses antioxydantes. Un excès signe l’existence d’un foyer de production de radicaux libres ou un excès d’apport extérieur. Une insuffisance peut être due à un déficit de synthèse ou à une surconsommation par défense anti radicalaire prolongée ou importante.
IGF1 est une protéine liée à l’hormone de croissance. Elle permet d’évaluer le développement d’athérosclérose et sa signalisation a été retrouvé dans le cancer du côlon, dans les cancers de la thyroïde et dans les cancers du sein.
IGFPB3 est le transporteur principal de l’IGF1. Son taux peut être modifié lors d’hyperthyroïdie, insuffisance rénale chronique, diabète, cancer du sein, des ovaires, de la prostate.
Les indices Homa et Quicki sont calculés à partir des valeurs plasmatiques le l’insulinémie (hormone qui régule la quantité de sucre dans le sang) et de la glycémie (quantité de sucre dans le sang) mesurée chez un individu à jeun. Ces indices permettent d’évaluer la résistance à l’insuline pour le HOMA et la sensibilité à cette hormone pour le QUICKI et de déterminer des éventuels facteurs de risque de diabète de type 2.
Le zinc est un métal essentiel au fonctionnement de nos cellules. Il est de cofacteur de plus de deux cents réactions biochimiques impliquées notamment dans la division cellulaire et les défenses antioxydantes. Le zinc est indispensable au fonctionnement du système immunitaire et intervient dans le renouvellement des tissus et la cicatrisation. Il intervient également dans les fonctions gustatives et olfactives mais aussi dans la neurotransmission synaptique.
Le sélénium est un cofacteur des enzymes antioxydantes. Sans lui ces enzymes sont inefficaces. Il intervient également dans le fonctionnement de la thyroïde.
ß carotène : Un risque plus élevé de cancers et de maladies cardiovasculaires chez les hommes dont les niveaux initiaux en béta-carotène sont les plus bas
Lycopène : Inhibition par les métabolites du lycopène de l’inflammation, cancérogenèse hépatique et prostatique.
Lutéine et Zéaxanthine : l’œil est l’organe produisant le plus de radicaux libres. Pour cela il possède deux anti-oxydants spécifiques : la lutéine et la zéaxanthine. Un déficit d’un ou de ces deux anti-oxydants sont facteurs de risque de DLMA et/ou d’œil sec.
La cryptoxanthine est un pigment naturel que l’on retrouve notamment dans certains fruits comme la mandarine, l’orange ou la papaye. La cryptoxanthine présente une structure proche du bêtacarotène. Comme ce dernier, elle est le précurseur de la vitamine A, puissant antioxydant liposoluble qui protège les membranes cellulaires et les lipoprotéines.
B9 érythrocytaire : son déficit induit un risque d’hyperméthylation locale de 8 gènes impliqués dans la cancérogenèse pulmonaire.
L’apport de B9 est inversement associé au risque de cancer du sein
B12 active : Responsables principalement de troubles de type neurologique ou hématologique.
Vitamine D : un déficit en vitamine a été mis en évidence comme facteur de risque de cancer du sein, de cancer gastrique et colo rectal.
En revanche, un excès de cette vitamine est associé à un risque accru de K de la prostate
Hepcidine : marqueur indirect des mécanismes de cancérogenèse. L’augmentation de I’hepcidine est un des mécanismes clés de la cancérogenèse.
PAGE : les acides gras érythrocytaires sont l’ensemble des graisses qui composent la paroi de nos cellules. Cette membrane doit être ni trop rigide ni trop souple et contenir un équilibre d’acide gras pro inflammatoire pour se défendre et anti inflammatoire pour être capable d’arrêter l’inflammation en temps voulu.
Un excès d’acides gras saturés augmente le stress oxydant.
Le rapport systémique ω6/ω3 est corrélé au risque de développement d’un cancer, quel qu’il soit. Plus ce rapport est compris entre 2 et 4 et moindre est ce risque. C’est le rapport existant entre ω6 et ω3 qui constitue une réelle donnée utile aux préventions primaire, secondaire et tertiaire des cancers.
L’acide trans élaïdique qui est le reflet des cuissons à haute température (industrielles ou domestiques) est associé aux maladies cardio-vascualaires et au facteurs de risque de cancers (cancer du sein : risque pratiquement doublé par rapport aux femmes qui ont le taux le plus bas)
L’acide gras trans-palmitoléïque peut diminuer le risque de diabète de type 2, associé à une diminution significative de la CRPus, de l’insulinorésistance, des triglycérides.
L’acide ruménique permet le bon fonctionnement du système immunnitaire, anti-prolifératif et ralentit la progression de l’athérothrombose.
Typage lymphocytaire et profil protéique voir bilan immunité.
Calprotectine, B2D, IgAs voir bilan digestif