Pourquoi un bilan neuro ?
Souffrez-vous de :
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Troubles de l’humeur, du comportement
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Stress professionnel, familial, post-traumatique,
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Burn out
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Troubles du sommeil
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Prise régulière de psychotropes
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Résistance aux antidépresseurs classiques
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Effets comportementaux de la restriction calorique
Les neuromédiateurs sont les médiateurs moléculaires qui assurent la communication entre les neurones et assurent le fonctionnement optimal de notre cerveau face aux diverses situations rencontrées au cours de notre vie. Notre humeur, nos comportements, nos pensées, nos émotions sont largement influencées par ces molécules importantes agissant au niveau du cerveau
La noradrénaline est neurotransmetteur très psychoactif. Elle crée un terrain favorable à l’éveil, l’apprentissage, la sociabilité, la sensibilité aux signaux émotionnels et le désir sexuel.
La noradrénaline sera dégradée en MHPG qui sera éliminé dans l’urine. La mesure du taux de ce métabolite indique l'activité des neurones noradrénergiques centraux.
L'adrénaline est libérée dans le sang essentiellement en cas d'émotions intense : peur, colère, stress. L'adrénaline permet de mobiliser l'organisme tout entier pour affronter un danger. Sa sécrétion entraîne une série de réponses physiologiques immédiates dans tout le corps : accélération du rythme cardiaque, augmentation de la force des battements du cœur, hausse de la pression artérielle, dilatation des bronches, augmentation de l'oxygénation des muscles et du cerveau, élévation du glucose sanguin, etc.
Le VMA est le produit terminal de la dégradation de l’adrénaline. La mesure du taux de ce métabolite indique l'activité des neurones adrénergiques centraux.
La sérotonine est un neuromédiateur inhibiteur intervenant dans le contrôle de nombreuses fonctions cérébrales : cycles veille/sommeil, thermorégulation, comportement de faim/satiété, comportement sexuel, etc.
Des désordres psycho-affectifs tels que la dépression, l’anxiété et la démence sont associés à des anomalies fonctionnelles des neurones sérotoninergiques.
Elle est secrétée à 90 % par les cellules de l’intestin grêle. Au niveau du SNC, la sérotonine, ne passant pas la barrière hémato-encéphalique, elle est synthétisée in situ par les neurones sérotoninergique à partir du tryptophane, un acide aminé essentiel.
En cas d’inflammation, le métabolisme du tryptophane est transformé en kynurénine plutôt qu’en sérotonine.
Un rapport kynurénine/typtophane élevé indique donc un état d’inflammation cérébrale facteur de risque de nombreux dysfonctionnements et pathologies.
La sérotonine est dégradée 5-HIA éliminée sous forme inchangée dans les urines ce qui donne une idée sur l’activité de la sérotonine au niveau cérébral.
La Dopamine est fabriquée le matin vers 8h, c’est le starter de la journée, assurant la motivation, le dynamisme matinal, une bonne mémoire, la curiosité, la capacité à élaborer des projets, à faire face aux difficultés et surtout à avoir un sommeil récupérateur. Elle nous permet de nous adapter aux événements et différentes étapes de la vie en modulant nos comportements d’exploration, de vigilance, de recherche du plaisir, d’excitation et d’euphorie.
HVA est un produit issu de la dégradation de la dopamine. Sa concentration indique l'activité des neurones dopaminergiques centraux.
Le glutamate est le neurotransmetteur excitateur le plus présent dans le cerveau puisqu'on le retrouve dans plus de la moitié des synapses du cerveau. Une production excessive de glutamate est neurotoxique. Ainsi, une partie des dégâts causés par un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme crânien est causé par cette surproduction de glutamate.
Vu qu'il ne traverse pas la barrière hématoencéphalique, le glutamate est fabriqué dans les neurones à partir de ses précurseurs, à savoir la glutamine et d'alphacétoglutarate.
Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur qui diminue l'activité électrique des neurones. Ce neurotransmetteur entraine une baisse de l'état de vigilance et une réduction de l'anxiété. Cela explique que les nombreux médicaments qui augmentent les quantités cérébrales de GABA soient des anxiolytiques, antiépileptiques, anesthésiants, et somnifères.
Le GABA est aussi impliqué dans la transmission nerveuse destinée aux muscles, le GABA ayant un effet décontractant sur ceux-ci.
La CRP ultrasensible n’est pas un marqueur spécifique de l’activité cérébrale. C’est le marqueur de référence de l’inflammation locale et/ou généralisée.
La CRPus est une protéine synthétisée par le foie et libérée dans le plasma. Elle joue un rôle dans le système immunitaire. Plus le taux de CRP est augmenté plus l’intensité de l’inflammation est importante.
Les vitamine B9 et B12 sont des cofacteurs essentiels de la méthylation, processus biochimique indispensable à l’activité normale du système nerveux.Un statut déficitaire en vitamines B est associé à un risque accru de déclin cognitif
Le cortisol est l’hormone du stress. C’est elle qui permettait à nos ancêtres préhistoriques d’activer les processus physiologiques (augmentation de la fréquence cardiaque, de la dilatation des vaisseaux sanguins, de la libération d’insuline pour faire rentrer plus de sucre dans les cellules) pour fuir devant le danger (un animal féroce par exemple). De nos jours, le stress aigu est rarement mais plutôt chronique (travail, famille…). Malheureusement les processus physiologiques restent les mêmes avec des conséquences désastreuses : troubles cognitifs, problèmes d’endormissement voire de troubles du sommeil, fatigue chronique, facteur de risque d’éventuels troubles mnésiques voire d’une maladie d’Alzheimer.
Un cortisol du matin en déficit peut être évocateur d’un épuisement professionnel (burn-out).
La DHEA est une hormone stéroïde fabriquée au niveau du système nerveux à partir du cholestérol, indépendamment des glandes périphériques. Elle antagonise le fonctionnement du récepteur du GABA, ce qui se traduit par un effet calmant.
La DHEA a des effets sur les fonctions cognitives, l’humeur et la neuroprotection.
La DHEA décroissant à partir de 40 ans et a des implications dans le vieillissement et dans la survenue de pathologies liées à l’âge.
La SHBG est une protéine produite dans le foie et dont le rôle est de se lier fortement aux hormones sexuelles (testostérone et œstradiol) afin d’en limiter l’action. Pour un même taux de testostérone totale, plus le taux de SHBG est élevé, moins il y a de testostérone active au niveau des cellules (testostérone libre).
Plusieurs conditions peuvent modifier le taux de SHBG : alimentation, prise de contraception orale, insuffisance hépatique, problème de thyroïde, perte de poids rapide, insulinorésistance, inflammation.
Une augmentation importante de SHGB est un facteur de risque important de déclin cognitif et de démence.
Le profil inflammatoire (uniquement pour le bilan neuro et inflammation) : lorsque le cerveau est en inflammation son fonctionnement est ralenti. Les neurotransmetteurs ne peuvent plus se fixer correctement sur les récepteurs et des pathologies telles que la dépression, maladie neuro dégénérative peuvent apparaître. Cette inflammation peut être originaire du cerveau lui-même mais aussi de toute autre organe du corps. On dit que l’inflammation monte au cerveau. Connaître son profil inflammatoire permettra de proposer un traitement personnalisé contre les déséquilibres immunitaires et neuronaux.
Pour connaître le détail du profil immunitaire
Le profil neuro inflammatoire est vivement conseillé en cas :
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de symptomatologies psychiques et somatiques liées à un stress « mal » géré,
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de troubles cognitifs et/ou de l’humeur,
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de formes d’asthénies liées aux neuromédiateurs,
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de prise en charge et suivi de traitements : - Parkinson, - Dépressions avérées, - Sevrage tabagique, médicamenteux…,
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de troubles du comportement alimentaire,
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de régimes restrictifs,
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de résistance aux antidépresseurs classiques
Le profil des acides aminés (uniquement dans le bilan neuro complet) : certains acides aminés sont les précurseurs des neurotransmetteurs cérébraux d’autres jouent eux même le rôle de neurotransmetteurs. Qu’ils soient en déficit ou en excès, un acide aminé pourra donc être facteur de risque ou cause d’apparition de certaines pathologies.
Par exemple la glycine, contrôle la consommation alimentaire, le comportement et l’homéostasie de notre organisme. Le tryptophane intervient dans les syndromes dépressifs. La tyrosine peut améliorer les facettes du contrôle cognitif dans des stimulations où les exigences cognitives sont élevées.
Enfin, ne pas oublier que votre cerveau communique de façon bidirectionnelle avec votre système digestif et notamment vos bactéries intestinales. C’est pourquoi il semble également important de connaître l’état de son microbiote intestinal pour prendre en charge une trouble de la fonction cérébrale